7 situations génératrices de stress au travail.

La qualité de vie au travail, le bien-être, voilà des notions qui prennent de plus en plus d’importance dans les nouveaux modes de gouvernance en entreprise. Une envie, voire une nécessité, pour tendre vers un bien-être individuel et collectif au travail. Mais surtout, pour ne pas finir dans une situation que toutes les entreprises redoutent : le stress. Voici donc 7 situations à éviter.

« Je suis sous l’eau »

Communiquer en amont sur la définition du poste à pourvoir, ainsi que sur les tâches à effectuer, est indispensable pour que les deux parties soient sur la même longueur d’onde dès le départ. Le problème à éviter est d’entendre le salarié dire « Je suis sous l’eau ». Une mauvaise définition des postes signifie une incompréhension des attentes des salariés. D’avoir le sentiment d’effectuer une tâche qui ne lui est pas destinée par exemple. Cela peut être le cas, également, en cas de charge de travail excessive.

« C’est bien, mais… »

Le sentiment de reconnaissance, vis-à-vis de ses missions, est primordial pour le salarié. Il peut être même plus important qu’une revalorisation salariale par exemple. En cas de reconnaissance, il n’est pas seulement considéré comme un intitulé de poste, mais bien comme une personne à part entière. En revanche, le fait de ne pas sentir récompensé à sa juste valeur, par rapport aux efforts fournis, peut créer du stress, chez le salarié, surtout si les efforts ont été nombreux et que cela n’a pas suscité de réaction de la part de sa hiérarchie.

« Je n’y arriverai jamais »

Il est primordial de savoir comment un individu va se comporter dans son environnement de travail. Pour cela, il faut connaître ses besoins, ses attentes. Savoir lui communiquer ce qui l’attend, notamment au niveau des responsabilités qui lui incombent. Si l’employé ne se sent pas capable de diriger, ou s’il est dans l’incapacité de contrôler son environnement, le stress fera vite son apparition. Lorsque l’on a des responsabilités, il est parfois difficile d’oser en parler. Et il n’y a rien de plus dangereux que de ne rien dire quand la situation devient problématique. D’où l’importance d’une bonne communication avec ses équipes.

« Le changement, c’est maintenant »

Une restructuration ou un changement sur le style de leadership peut mettre un salarié en situation de stress. Il faut pouvoir accompagner ce dernier. Savoir ce qui le met dans une zone de confort, ce qu’il n’aime pas faire. Ne pas forcer les choses car il y aura un blocage de sa part. Si le savoir-faire peut s’acquérir, lors d’un changement de poste par exemple, le savoir-être, lui, n’évolue pas beaucoup. Il est donc évident de communiquer en amont sur les changements à venir pour identifier les futures zones d’inconfort et anticiper les besoins des collaborateurs concernés.

« C’est moi qui décide ! »

Bien sûr, le manager est là pour être le leader de l’équipe et indiquer la marche à suivre. En revanche, il ne faut pas confondre management et manager « par la terreur ». Le sentiment d’être le bouc émissaire, d’avoir une pression (démesurée), peut vite mettre le salarié dans une position délicate. Il faut savoir comment lui parler et comment faire passer un message ou une directive.

« Ce n’est pas mon problème »

Une étude de la prestigieuse université américaine de Duke démontrait que les équipes ayant un leader écrasant voyaient leur créativité annihilée par le surplus d’autorité. Un employé doit se sentir soutenu, ne pas avoir l’impression d’être laissé pour compte. Il doit pouvoir s’appuyer sur un manager ou supérieur hiérarchique en cas de question ou de problème. Il n’aura pas toujours les réponses, ou le savoir-faire pour y répondre. Si cela est le cas tout au long de la collaboration, s’il perçoit un manque de soutien, c’est que les besoins du salarié n’ont pas été identifiés dès le départ. Ainsi, sa motivation va décroître pour tendre tout doucement vers un isolement.

« On en parle plus tard »

Le fait de ne pas connaître son avenir dans l’entreprise peut amener le salarié dans une situation d’inconfort. Ne pas pouvoir se projeter, ne pas connaître comment va s’inscrire son futur dans l’entreprise, cela ne met pas l’employé dans les meilleures conditions. Être transparent sur son avenir peut l’amener à rester motivé et impliqué.  Si ce n’est pas le cas, de même si les menaces planent sur son futur, ou que la peur de perdre son travail prend le dessus, cela entraînera l’effet inverse.

 

Le bien-être de chacun dépend de son sentiment profond de sécurité physique, psychologique et émotionnel.

Quand ce sentiment de sécurité est là , accompagné d’une relation de confiance partagée, la performance individuelle et collective augmente : implication, motivation, autonomie …

 

La qualité de vie au travail, le bien-être, voilà des notions qui prennent de plus en plus d’importance dans les nouveaux modes de gouvernance en entreprise. Une envie, voire une nécessité, pour tendre vers un bien-être individuel et collectif au travail. Mais surtout, pour ne pas finir dans une situation que toutes les entreprises redoutent :…

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